6 erreurs fréquentes avec WordPress à éviter

Très inspiré par l’article 13 erreurs communes que les gens vont faire lors de la création et la gestion de leur site WordPress publié sur le site QuickSprout. Ayant travaillé sur plusieurs centaines de sites web de tout genre au cours des dernières années, j’ai voulu y aller de ma version du sujet! C’est ainsi que l’on débute une série d’articles sur les erreurs fréquentes à éviter avec WordPress.

1. Ne pas se questionner

Il n’est pas rare de rencontrer des gens qui ne savent pas réellement pourquoi ils ont besoin d’un site web. Ils en veulent un car ils ont assisté à une conférence ou suite aux conseils reçus d’un ou une ami(e). Mais ils ne se sont jamais vraiment questionné à savoir quels seront les principaux objectifs d’affaires du site web.

Obtenir des “leads” par l’entremise d’un formulaire de contact, garnir sa liste d’abonnements à son infolettre, vendre des produits, offrir des plages de rendez-vous pour une formation, etc. Ce ne sont que quelques exemples possibles et c’est grâce à ce questionnement que vous serez en mesure de prioriser une fonctionnalité plutôt qu’une autre.

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C’est aussi grâce à cette réflexion que l’expert web pourra plus efficacement vous accompagner dans le processus de création du site web. C’est ce travail qui fera en sorte qu’un visiteur pourra trouver votre contenu plus facilement, en moins de clic et, souhaitons-le, devenir votre client plus rapidement.

2. Ne pas choisir le bon expert

Un aspect qui est omniprésent dans l’industrie est le coût de la main d’œuvre. Est-ce que vous préféreriez payer une agence (ou un développeur indépendant) 35$ de l’heure ou 110$ de l’heure? Si je vous dis que le premier prendra 100 heures à réaliser votre site alors que le deuxième n’aura besoin que de 25 heures? Cela nous amène à un montant global de 3 500$ au lieu de 2 750$.

L’expérience coûte plus cher mais vous évitera des situations cauchemardesques. Nous entendons régulièrement des histoires de projet débuté par un développeur junior, à faible taux horaire, qui est tombé dans un marasme et qui nécessite des investissements supplémentaires afin de pouvoir compléter le travail. N’ayez pas peur de challenger votre fournisseur de service et de bien étudier les inclusions et possibles imprévus lors à la signature du devis.

3. Utiliser le mauvais thème

Il est assez fréquent de voir des questions sur les différents groupes de discussion demandant des recommandations pour un « bon » thème ou savoir si le thème A est mieux que le thème B, sans plus de détail sur le projet.

Il faut savoir qu’il existe plusieurs réponses qui sont toutes aussi bonnes les unes que les autres. Votre budget et vos ressources, plus que vos besoins, seront souvent les principaux facteurs qui dicteront si vous irez avec un thème 100% personnalisé, utiliserez un « page builder » ou choisirez un thème commercial (ou gratuit!).

ThemeForest (ou tout autre site qui vend des thèmes commerciaux) n’est pas nécessairement un mauvais endroit où acheter un thème. Ce qui est important est de bien analyser la fiche du thème et créateur de ce dernier ainsi que valider les compatibilités officielles, la date de la dernière mise à jour, le nombre de ventes et l’historique de soutien du créateur.

4. Choisir les mauvaises extensions

Le monde des extensions peut s’avérer complexe pour un néophyte. Il existe très souvent plusieurs alternatives, qu’elles soient gratuites ou payantes pour une seule fonctionnalité. Prenons l’exemple des formulaires de contact… sans faire de recherche approfondie, je peux penser à au moins 5 ou 6 solutions disponibles, relativement populaires et efficaces.

Mais au-delà de la fonction primaire d’un formulaire, il faut réfléchir aux options supplémentaires qui vous seront nécessaires ou qui pourraient être un atout important dans le futur, je pense notamment à la sauvegarde de données.

Ajoutons à cela les extensions pour gérer un commerce électronique, la gestion d’événements, les sites avec adhésion pour les membres, localisateurs de succursales, vous comprendrez que cela peut se compliquer rapidement.

5. Laisser son site accessible lorsqu’on le construit

Que ce soit la classique page « Under Construction » ou des sites sous un domaine de développement, il faut éviter que le site – et son contenu – soit accessible.

Selon les différents milieux, l’effort pour obtenir des résultats intéressants en optimisation d’engin de recherche peut être assez important.

De plus, certaines industries peuvent être extrêmement compétitive et il serait déplorable que des données sensibles soient révélées avant le lancement et ainsi perdre le potentiel avantage que vous pourriez avoir sur vos compétiteurs.

6. Oublier de retirer le contenu démo

L’un des facteurs qui affecte négativement le classement des sites est le contenu dupliqué.

Imaginez que votre site contient toujours le contenu démo qui était inclus avec votre thème ou qui a été inséré par votre agence. Ce contenu se retrouve aussi sur des centaines, voire même des milliers de sites qui n’ont eux aussi pas effectué le ménage nécessaire dans leur contenu. Votre site commence sa vie sur le web et possède déjà une mauvaise réputation aux yeux de Google.

Je ne parle pas de l’opinion de vos potentiels clients qui peuvent tomber sur ces pages. L’attention de vos visiteurs et/ou clients est grandement sollicitée de nos jours et il est primordial de les diriger vers du contenu de qualité.

Prochain article

Je vous parlerai, dans les prochaines semaines, des erreurs rencontrées pour les aspects technologiques reliés à la gestion d’un site WordPress.

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